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Arte dei popoli • Arts des peuples

Les arts tiennent une place centrale dans l'idée de culture. Cet espace est consacré aux arts des peuples européens .

Uno spazio dedicato all’arte, che della cultura è ingrediente principale, tanto che spesso arte e cultura si identificano, assume in questa rivista una particolare rilevanza: Riflettiamo dunque sulla creatività come risposta alle situazioni difficili che purtroppo non mancano mai né dentro di noi né nel mondo che ci circonda.
 


LE VIEILLISSEMENT DES PERSONNAGES ET LE « BAL DES TETES » DANS LE TEMPS RETROUVE DE MARCEL PROUST (D. Goulois)


  • A la recherche du temps perdu est une œuvre conçue par Marcel Proust, à la manière d’une cathédrale, un édifice prodigieux sans cesse remanié et augmenté. Ce qui devait être d’abord une œuvre en trois volumes s’achève finalement en sept. Le temps retrouvé constitue le dernier maillon de la longue chaîne que constitue l’ensemble de la recherche. Proust a d’abord commencé par les fondations, c’est à dire le début et la fin de l’architecture de sa cathédrale, puis il n’a jamais cessé d’ajouter de nouveaux éléments, des réflexions sur la société et toutes les formes d’art (musique, peinture, littérature), des exercices de styles (des pastiches d’œuvres classiques ou encore le fameux Contre Sainte-Beuve), des intrigues et des personnages amplifiant considérablement l’ensemble du récit pour atteindre le sommet de son monument. On passe sans cesse des réflexions du narrateur en quête perpétuelle de son avenir, de ce qu’il pourrait faire de sa vie, à des descriptions de la société aristocratique et le fonctionnement des salons tout en narrant les différentes intrigues des personnages qu’ils côtoient. En fonction des événements historiques (notamment la première guerre mondiale) Proust a ajusté son récit (cf. les fameux cahiers dont Proust collait en bas de page des rajouts de papiers pour développer un épisode).
     Dans Le temps retrouvé le narrateur est frappé par les différents aspects du vieillissement des personnages, l’influence que le temps fait subir sur leur corps et leur caractère. Cet étonnement affecte sa vision des choses sur l’emprise du temps sur les individus en général et son point de vue qu’il pouvait avoir sur des personnes en particulier qu’il avait pu côtoyer. Ce constat brutal et inattendu joue sur la narration de la partie intitulée « le bal des têtes », sorte de galerie de portraits de presque la totalité des personnages de la recherche formant une forme de bilan.

    Le vieillissement des personnages

    Ce qui est remarquable chez Proust c’est la façon comment est abordé le vieillissement des personnages que ce soit du point de vue physique, les marques du temps sur le corps en général et le visage en particulier, mais il touche également le langage. Dans cette polyphonie, on est étonné de constater que les expériences de la vie, les renoncements, les succès ou les échecs et les déceptions des personnages influencent le vocabulaire et le ton du langage. La dure loi du salon fait que certains personnages connaissent la déchéance alors que d’autres sont en pleine apogée. On observe alors une part d’amertume et de défaitisme qui résonne dans le timbre des voix des personnages désenchantés et déçus par le fonctionnement du salon en particulier et de la vie en général, qu’ils n’ont pas réussi à entreprendre quoi que ce soit. La voix en fonction des parcours des personnages prend de l’assurance ou non. Le narrateur ne parvient pas toujours à distinguer et à reconnaître ses anciens amis. Il lui faut alors chercher des indices qui lui permettent de trouver la piste de la véritable identité de chacun des personnages. Il doit explorer dans des lointains souvenirs des traces, des pistes permettant l’identification d’un personnage. Quand il n’arrive pas à en trouver sur le plan du physique (le corps a parfois subit trop de changement) c’est par le langage qu’il va pouvoir découvrir la personne en question. Parfois il s’agit juste d’un mot qui est employé très souvent, une expression récurrente dans la bouche d’un personnage qui va faire le lien avec le passé.
    Le temps retrouvé résonne comme une forme de bilan sur la galerie des personnages que le lecteur a rencontré tout au long de la recherche. Le narrateur revient sur le salon de Mme Verdurin (devenue princesse de Guermantes) qui a perdu toute sa splendeur d’entant, la réputation que l’on concédait bien volontiers en est quelque peu ébranlée, la déchéance financière et morale de certains personnages ou encore le succès des autres sont évoqués successivement. Le narrateur, « le monsieur qui dit « je » »selon Proust, repoussant l’idée que le livre que nous venons de lire est sa propre histoire, même s’il est vrai qu’il s’inspire de faits réels de son existence, tente de se situer par rapport aux autres personnages. Il se rend compte que le temps a eu un effet sur son corps également, le temps a passé pour lui aussi, ce qui n’est pas sans l’effrayer. Il sait maintenant ce que sera sa vocation, cette quête qu’il a cherchée tout au long de du livre que nous venons tout juste de lire. Finalement le temps durée insaisissable a été mis à profit pour la maturation d’un jeune spectateur et témoin volontaire ou involontaire du spectacle de la société mondaine et aristocratique dont il est parfois le protagoniste. Mais le temps lui est compté pour rédiger ce fameux livre tant attendu et pour enfin dire que le temps retrouvé n’est pas du temps perdu par la concrétisation et la matérialisation de ce livre.

    La construction du temps retrouvé

    Le temps retrouvé, qui achève l’édifice de la cathédrale, est construit en plusieurs parties bien distinctes mettant chacune à leur manière les différents aspects de la mémoire et de l’emprise du temps sur les personnages. On passe successivement de ce que Proust avait appelé de ses vœux dans ses brouillons : d’abord la partie L’adoration perpétuelle sur la situation du narrateur, puis on enchaîne sur sa conception de la création de l’art, et sur la réminiscence de la mémoire dont il constate qu’elle était déjà abordée et présente chez des auteurs comme Chateaubriand dans les Mémoires d’outres tombes ou Nerval dans Sylvie mais que cet aspect de la mémoire n’a jamais été autant étudié que par lui-même (mis à part Baudelaire qui semble lui avoir donné un apport décisif). Il tente d’expliquer les intermittences de la mémoire affective en revenant notamment sur l’épisode de la madeleine et de ses effets éprouvés lorsqu’il en trempait une dans le thé lui rappelant son enfance à Combray ou encore le tintement d’une cloche sonnant l’heure du repas, lui faisant ressentir le lointain souvenir d’une église de son enfance. Il évoque la situation de la montée des périls, l’arrivée inéluctable de la guerre (deux camps s’opposent dans l’attitude à adopter face à la guerre qui vient tout juste de s’amorcer et dont on croit naïvement qu’elle ne va pas durer). Et enfin il aborde ce que l’on appel « le bal des têtes » où défilent un à un les personnages qui ont constitué l’intrigue de La recherche. Le temps a eu son effet sur eux tours. Les voix en sont affectées mais plus que le temps c’est surtout l’amertume due au renoncement, à l’inaction ou à l’échec des personnages que l’on devine à travers leur langage respectif.

    « Le bal des têtes »

    Dans ce fameux passage long d’une cinquantaine de pages, et avant d’aborder le personnage de la Berma, le narrateur revient sur le salon Verdurin qui lui permet de dresser une longue galerie de portrait, des personnages qui étaient tous membres de cette grande « famille ». On apprend alors ce qu’ils sont devenus, on passe de la déchéance des uns aux succès des autres. Le narrateur éprouve des difficultés à reconnaître le maître de maison et les convives car ils ont tous vieillis et paraissent pour certains méconnaissables. Argencourt par exemple ressemble à un vieillard tout comme la Duchesse de Guermantes, Bloch, M. de Cambremer paraissent défigurés par les marques du temps. Le narrateur commence à comprendre ce qu’est l’épreuve du temps et le pousse à réfléchir à la manière de l’appréhender. Le temps a passé pour lui aussi sans qu’il ne fasse jusqu'à maintenant très attention, il n’est plus seulement un simple spectateur de la société mondaine, désormais ses actions ont une influence déterminante sur son parcours. Il s’en rend brusquement compte lorsqu’il dit p. 233* : « Alors moi qui depuis mon enfance vivais au jour le jour, (…), je m’aperçus pour la première fois d’après les métamorphoses qui s’étaient produites dans tous ces gens, du temps qui avait passé pour eux, ce qui me bouleversa par la révélation qu’il avait passé aussi pour moi. » D’ailleurs un peu plus loin dans cette longue évocation du temps passé caractérisée par l’allée et venue des personnages, la Duchesse de Guermantes et Letourville l’appellent « mon vieil ami », « Vous êtes un vieux parisien » ce qui n’est pas sans l’irritée.
    On bascule sans cesse d’un temps à l’autre par rapport à la situation d’énonciation, au moment où le narrateur prend la parole. On passe d’une analepse, configuration dans laquelle il se remémore un épisode de sa vie dans l’instant présent, un événement particulier qui lui tient à cœur d’évoquer, à une prolepse, où inversement il se projette dans le futur (on peut prendre l’exemple du portrait du jeune Cambremer qui ressemble à son oncle Legrandin préfigurant le vieillard qu’il sera plus tard). Par ce procédé le narrateur parvient à enrayer la course inéluctable du temps, en retardant sa progression de l’intrigue grâce à ses réflexions et analyses sur le temps comme en quelque sorte des pauses sur la narration. Proust pose les jalons d’une véritable réflexion sur le temps et les différents aspects qu’il comporte et en particulier les effets sur les hommes. Jean-Yves Tadié dans son essai Proust, Le dossier ** analyse et dégage le « temps vécu » (qui n’est qu’une impression), et « traitement du temps ». Selon lui « le temps vécu relève de la fiction. Il subit, d’autres part, un traitement qui relève de la narration ». Il remarque également que « le récit progresse par sauts. Mais il lui arrive aussi de se retourner vers le passé ». Si l’on observe le traitement du temps et de l’intrigue en rapport au nombre de page on constate que le narrateur progresse lentement qu’il prend son temps et qu’il lui arrive de s’arrêter fréquemment. L’impression du temps vécu, du temps passé et du temps qui passe n’est pas ressenti de la même façon. Il s’interroge notamment sur les traces visibles du temps sur le corps, le vieillissement des protagonistes et leurs descriptions respectives dans la partie « le bal des têtes » en est un parfait exemple (d’ailleurs l’idée que les visages ne sont plus que des masques montre la difficulté pour le narrateur de reconnaître tout le monde comme si les personnages se cachaient bien malgré eux sous un artifice symbolisé par les rides). Il se questionne également sur les aspects moins visibles du vieillissement. Il constate qu’invariablement le temps transforme les caractères. Dans une société mondaine et de salon où tout est basé sur le paraître, le maintien, l’apparence, forgeant les réputations (ou les défaisant selon les situations) beaucoup de personnages semblent être tombés de leur piédestal dans la mesure où ils n’ont pas su prendre en compte cette donnée fondamentale que représente le temps, comme horloge biologique. L’avilissement des corps et des visages est source de déchéance. Le narrateur file la métaphore tout au long de ce passage du « bal des têtes » : « des poupées, (…) il fallait lire sur plusieurs plans à la fois », « ces changements, ces véritables aliénations », « maintenant blanche et tassée en petite vieille maléfique ». Le narrateur observe que les mesures du temps peuvent en fonction de la personne se ralentir ou au contraire s’accélérer. Il constate avec plaisir qu’Odette semble échappée à l’emprise du temps qu’elle soit « un défi miraculeux aux lois de la chronologie ». Il ne parvient pas à la reconnaître parce qu’elle n’a pas changé ce qui est inattendu. Le « bal des têtes » permet au narrateur d’informer le lecteur sur le sort de chacun des personnages qui ont façonné La recherche. Des conversations entre personnages nous donnent l’état d’esprit, l’atmosphère qui règne dans le salon. Bloch notamment en arrive à interroger le narrateur afin d’en savoir le plus possible sur le fonctionnement de l’ancienne société mondaine et en particulier sur des personnages comme Swann et Charlus qu’il n’a pas connu. Le narrateur tout au long de cette partie fait appel à une notion fondamentale dans La recherche, celle de la mémoire. Il la travaille et l’entretien afin de pouvoir rassembler ses souvenirs, parce que c’est grâce à elle qu’il va parvenir à dresser le bilan et les trajectoires de tous les personnages, les impressions et les sentiments éprouvés à leur encontre. La mémoire est quelque chose de si insaisissable parce qu’on ne parvient pas à comprendre son fonctionnement (cf. le passage de la madeleine qui fait éprouver et ressurgir des sensations enfouies dans la mémoire du narrateur sans que ce dernier sache les raisons et en comprenne les mécanismes). Le narrateur tente de donner des réponses à toutes les questions qu’il se pose sur la mémoire affective et qui fait déclencher le processus des souvenirs. Les personnages de Proust ne sont pas homogènes mais au contraire disloqués, tiraillés par des humeurs contradictoires ce que le narrateur appelle « les intermittences du cœur » singularisé nous l’avons vu par le langage et par la mémoire. Proust par l’intermédiaire de son narrateur pose les jalons de l’une des plus ambitieuses réflexions sur le vieillissement et le temps, de la manière d’appréhender ce dernier et des conséquences qui en découlent.


    David Goulois - Février 2008

    *toutes les citations sont extraites du livre Le temps retrouvé de Proust éd. Folio Gallimard classique.
    **Jean-Yves Tadié Proust, le dossier éd. Pocket collection Agora


    David Goulois est chroniqueur cinéma pour Radio Béton, il a fait des études de lettres et s’est intéressé plus particulièrement à Fernando Pessoa.


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  • Introduzione alla Rubrica


    Uno spazio dedicato all’arte, che della cultura è ingrediente principale, tanto che spesso arte e cultura si identificano, assume in questa rivista una particolare rilevanza. Fatti quindi i migliori auguri a «Culture a Confine» e detto che per me è un onore essere stato chiamato a far parte della squadra, vorrei subito spendere due parole su un argomento di cui in questo momento mi preme molto parlare: la creatività come risposta alle situazioni difficili che purtroppo non mancano mai né dentro di noi né nel mondo che ci circonda.
  • LETTERATURA E MULTICULTURALISMO : IL CANONE / LITTERATURE ET MULTICULTURALISME : LE CANON (M. Bortolon)


    Le grandi opere d'arte sono universali. Quasi tutti sottoscriverebbero tale affermazione, almeno in teoria; come negare la portata universale del Faust di Goethe (forse l'europeo più tradotto negli altri continenti, a parte Omero e la Bibbia), dei drammi shakespeariani, di Joyce e Dante?

    Les grandes œuvres d’art sont universelles. Quasi tout le monde signerait une telle affirmation, du moins en théorie ; comment nier la portée universelle du Faust de Gœthe (peut-être l’écrivain européen le plus traduit dans les autres continents avec Homère et la Bible), des drames shakespeariens, de Joyce et de Dante. Les problèmes apparaissent peu après, quand on cherche à définir avec précision ce qui est universel et ce qui ne l’est pas.

  • PETITE BIBLIOTHÈQUE EUROPÉENNE (2) : L’Enfant Bleu d'Henry Bauchau


    L’Enfant Bleu, Henry BAUCHAU, Actes Sud, 2004

    Ce livre mérite qu’on s’y attarde….alors j’ai décidé de tenter de vous convaincre qu’il vaut la peine de prendre le temps de le lire. Je vous mets simplement en garde... il ne vous intéressera sans doute qu’à partir du moment où vous vous penchez sur des sujets tels que le pouvoir de la littérature, le langage poétique, le monde de l’enfance, de l’art, de la psychanalyse…en d’autres termes les domaines des sciences humaines tout particulièrement !

  • SUL MUSEO "QUAI BRANLY" (C. Palermo)


    Il 23 giugno 2006 Parigi ha inaugurato il museo Quai Branly. È passato più di un mese dall’evento, ma continua ad esserci una coda di più di un’ora quasi ogni giorno, davanti alle porte dell’edificio. Il progetto al di la delle polemiche che ha suscitato non lascia indifferenti.
  • UN’ESTATE ITALIANA ALLA “MAISON EUROPEENNE DE LA PHOTOGRAPHIE (C. Palermo)


    « La Maison européenne de la photographie » di Parigi ospita Un été italien, un’esposizione degli artisti italiani, che segnano l’identità artistica contemporanea del nostro paese nell’ambito della fotografia. I lavori recenti che questa mostra oggi riunisce affermano una vitalità e una creatività su cui si posa l’attenzione del pubblico con entusiasmo. Se la letteratura o il cinema italiani hanno già nutrito la produzione europea e hanno sempre ricevuto particolare attenzione, la produzione contemporanea italiana in questo settore riceve forse solo ora uno sguardo attento grazie a questo evento.
  • SEBASTIÃO SALGADO TERRITOIRES ET VIES (C. Palermo)


    Un omaggio alle diversità: così potrebbe essere definita l'opera fotografica di Sebastiao Salgado. In quello che è stato l'anno del Brasile, la Galleria Fotografica della Biblioteca Nazionale di Parigi ha allestito Territoires et vies, un lavoro che il fotografo brasiliano ha incentrato sull’evoluzione di terre e popoli. Alla ricerca estetica che ha caratterizzato tutta l'opera di Salgado, qui era associata un’indagine sull’uomo nel suo ambiente: territori, paesaggi, società come ritratti di un’evoluzione che è mostrata nei suoi contrasti.
  • ALCUNI APPUNTI PER UNA DISCOTECA POLIGLOTTA (L. Masi)


    Ovvero: come trovare buone canzoni non in lingua inglese senza doversi rifugiare nella musica etnica. Parte prima

    Il mercato obbliga spesso gli artisti pop non anglofoni a cantare le proprie canzoni in inglese, in cambio di qualche passaggio su MTV. Se per alcuni (come ad esempio gli scandinavi, per i quali l'inglese è quasi madrelingua) non sembra trattarsi di scelta forzata, per altri appare un tentativo patetico di conquistarsi qualche fan in più tra gli adolescenti “globalizzati”. Per far fare bella figura agli amanti della musica leggera che ancora amano ostentare (con o senza sussïego è affar loro) una conoscenza di realtà discografiche del tutto o quasi sconosciute ai propri compatrioti, mi permetto di segnalare qualche caso interessante di musicisti che non cantano in inglese.

  • LES PAGES MANQUANTES (A. Gobenceaux)


    …et si l’écriture n’était que la découverte de mes propres signes, de ma singularité perdue dans le chaudron commun, mon inlassable lutte, la résistance obstinée de tout mon être pour ne pas être l’autre ?

    Et si la lecture était indissociablement liée à cette quête singulière, repérage dans l’écriture de l’autre de ce qui me fait être moi : sortir, exister ?

  • BIBLIOGRAPHIE (1)


    Sur Michel Butor, G. Perec, L'espace littéraire, Voici les ouvrages du biblioforum liés à la littérature que nous avons mis en lignes ces derniers mois.
  • 3 ECRIVAINS VOYAGEANT EN ITALIE : Hippolyte TAINE, André SUARÈS et Jean GIONO (N. Gobenceaux)


    Le voyage en Italie a été, aux XVIIIè et XIXè siècles un itinéraire obligé pour les gens de culture. Stendhal, Chateaubriand, Zola et bien d’autres encore ont effectué ce voyage. Les trois auteurs présenté ici ont fait un périple dans la péninsule au moment où le « grand tour » commençait à laisser place aux débuts du tourisme, c’est-à-dire à la fin du XIXè et au début du XXè siècle.
  • PETITE BIBLIOTHÈQUE EUROPÉENNE (4) : Ouest de François Vallejo


    Parler d’un livre qui est paru il y a déjà plus d’un an en évitant les redites n’est pas chose facile. Pourtant ce livre mérite que l’on s’y arrête pour ceux qui ne le connaissent pas encore et que l’on y revienne pour ceux qui l’ont lu. François Vallejo est un auteur discret, qui prend son temps pour se faire une place dans le petit monde littéraire. La critique est unanime pour souligner son talent et c’est amplement mérité à la lecture de ce livre. Ouest est (déjà) son septième roman...
  • PETITE BIBLIOTHÈQUE EUROPÉENNE (5) : Les accommodements raisonnables de Jean-Paul Dubois


    Il est étonnant de voir que dans ce livre on retrouve tous les ingrédients disséminés dans l’ensemble de l’œuvre* de Jean-Paul Dubois et qui font la réputation de cet écrivain, sa marque de fabrique, son style, son empreinte. On retrouve la crise existentielle que traverse le personnage principal dans Kennedy et moi, la réflexion et le regard d’un étranger sur la société américaine (L’Amérique m’inquiète) et enfin la politique française de Une vie française. Jean-Paul Dubois est un auteur qui écrit depuis une vingtaine d’années maintenant
  • PETITE BIBLIOTHÈQUE EUROPÉENNE (7) : La plage du Chesil de Ian McEwan


    Après avoir passé son enfance à voyager pour suivre son père officier britannique, en autre en Extrême-Orient et en Allemagne, Ian McEwan a fait des études à l’université du Sussex. C’est durant les années 1970 qu’il publie ses premiers ouvrages, deux recueils de nouvelles qui paraîtront en France au début des années 1980 (mais curieusement pas dans leur intégralité). Ses sujets de prédilections sont surtout...
  • PETITE BIBLIOTHÈQUE EUROPÉENNE (8) : Chaos calme de Sandro Veronesi


    Sandro Veronesi encore méconnu en France est un auteur à succès dans son pays, l’Italie, où plusieurs de ses romans ont remporté des prix. Il a été traduits dans une quinzaine de langues. Il est né en 1959 à Florence, son frère Giovani est réalisateur. Chaos calme est seulement son troisième roman traduit en français après Vagualames en 1993 et La force du passé en 2000. Il s’est vu décerné le prix Strega en 2006 en Italie et les Prix Méditerranée et Médicis étranger en 2008 en France.
  • HONORE DE BALZAC ET LE JOURNALISME (N. Gobenceaux)


    Honoré de Balzac est principalement connu pour sa Comédie Humaine, qui représente ses œuvres presque complètes en quelque sorte. Presque car il a écrit aussi une dizaine de pièces de théâtre (le summum étant à l’époque d’avoir du succès sur les planches, vous imaginez que l’écrivain dont l’un des bonheurs était d’illustrer le nom de Balzac se soit donc lancé dans l’écriture de pièces, (malheureusement il n’eut pas vraiment le succès escompté, et lorsqu’il s’en approchat, la révolution de 1848 vint faire avorter tout cela)).
  • EXPOSITION « QUINTET » AU MUSEE D’ART CONTEMPORAIN DE LYON


    Stéphane Blanquet, Francis Masse, Joost Swarte, Gilbert Shelton et Chris Ware.
    5 auteurs de bande dessinée Depuis sa création, le Musée d’art contemporain de Lyon (Mac Lyon) s’est intéressé à la bande dessinée, en proposant en 1984 des murs peints dans les rues de Lyon, suivi deux ans plus tard de 17 illustrations sur les camions de collecte des ordures ménagères du Grand Lyon, et plus récemment, en cette fin de millénaire, avec l’organisation de deux festivals : Cent millions d’images et Cent millions d’étoiles. C’est dans cette continuité que le Mac Lyon présente aujourd’hui l’exposition Quintet

  • ETAT DES LIEUX D’UN CINEMA EUROPEEN (D. Goulois)


    Peut-on parler aujourd’hui d’un cinéma Européen ? Cette question est bien légitime à l’heure où l’on pose les premières fondations d’une politique européenne commune à grande échelle. Pour le moment, à la vue du bilan que l’on peut dresser de l’année qui vient de s’achever, c’est encore prématuré. Même s’il existe des collaborations entre pays européens celles-ci ne sont pas encore suffisantes pour parler d’une réelle politique commune de production de films. D’ailleurs...






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