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Arte dei popoli • Arts des peuples

Les arts tiennent une place centrale dans l'idée de culture. Cet espace est consacré aux arts des peuples européens .

Uno spazio dedicato all’arte, che della cultura è ingrediente principale, tanto che spesso arte e cultura si identificano, assume in questa rivista una particolare rilevanza: Riflettiamo dunque sulla creatività come risposta alle situazioni difficili che purtroppo non mancano mai né dentro di noi né nel mondo che ci circonda.
 


HONORE DE BALZAC ET LE JOURNALISME (N. Gobenceaux)

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    HONORE DE BALZAC ET LE JOURNALISME


    Honoré de Balzac est principalement connu pour sa Comédie Humaine, qui représente ses œuvres presque complètes en quelque sorte. Presque car il a écrit aussi une dizaine de pièces de théâtre (le summum étant à l’époque d’avoir du succès sur les planches, vous imaginez que l’écrivain dont l’une des volontés était d’illustrer le nom de Balzac se soit donc lancé dans l’écriture de pièces, (malheureusement il n’eut pas vraiment le succès escompté, et lorsqu’il s’en approcha, la révolution de 1848 vint faire avorter tout cela.)) Balzac et le théâtre, donc ; mais Balzac et le journalisme aussi puisqu’il a écrit environ 80 articles dans différents journaux de l’époque. A cet égard, on va voir dans le présent article que plusieurs choses vont caractériser les relations de Balzac avec le journalisme comme les années 1830 (c’est durant cette période qu’il aura le plus de relations avec ce milieu), ou comme le fait que souvent les journaux soient l’antichambre des romans ou nouvelles qui viendront composer la Comédie Humaine.

    Evocation du contexte historique et du développement de la presse à l’époque

    Balzac se tourne vers le journalisme en 1830, avant le mois de juillet qui sera un tournant historique (aussi pour la presse) avec l’arrivée au pouvoir du Roi Louis-Philippe. (Louis Philippe se disait Roi des Français plutôt que Roi de France, comme pour être moins royaliste que le Roi. D’ailleurs Balzac bien que royaliste ne s’y est pas trompé ne le trouvant pas assez royaliste justement.)
    Balzac est donc journaliste au moment de la révolution de Juillet et de l’arrivée au pouvoir de ce Louis Philippe qui vient de remplacer un Charles X ayant chuté pour avoir remis en cause la liberté de la presse (“Charles X signa les ordonnances du 25 juillet, prononçant la dissolution de la Chambre qui venait d'être élue, abolissant la loi électorale, et suspendant la liberté de la presse. A cette violation de la Charte, Paris répondit par une révolution.”  )
    Cette chute de Charles X est une illustration du pouvoir que peut avoir la presse pourtant encore au début de son histoire. Puis Louis Philippe relache les cordons de la liberté de la presse ; on voit alors fleurir les journaux et notamment ceux illustrés et satiriques comme La Caricature (avec lequel Balzac va collaborer), le Charivari (qui parlera / se moquera très souvent de notre écrivain. Ce développement de la presse sur la période 1830/1835 est dûe d’une part à la relative liberté qui lui est accordée mais aussi à l’évolution technologique entre autres avec l’apparition de la presse illustrée (avec la lithographie récemment inventée par Aloïs Senefelder en 1796)). Les caricatures rencontrent un franc succès. La caricature politique bat particulièrement son plein, Daumier propose notamment une galerie de portraits des parlementaires du “juste milieu”. Mais l’attentat de l’anarchiste Fieschi sur le Roi Louis Philippe en 1835 va changer cette donne. le Roi rétablit une monarchie autoritaire avec ce qu’on appelle les Lois de septembre ou Lois scélérates. Ces lois musellent la presse et sont contraires à la charte de 1830. Cela provoque encore des émeutes mais aussi la disparition ou la reconversion (le Charivari et Daumier se tournent alors vers la caricature de mœurs) d’un certain nombre de journaux.
    Le roman Illusions perdues, dont la deuxième partie est conçue comme une peinture du journalisme, est commencé juste après ces évènements, dans le courant de l’année 1836.


    Les diverses relations de Balzac au journalisme

    Lorsque Balzac se lance dans la presse en 1830, il vient d’avoir un peu de succès avec la Physiologie du mariage et commence à être connu dans les salons parisiens. Mais la librairie est en crise notamment à cause d’une mauvaise diffusion du livre, et l’écrivain a besoin d’argent que ne lui rapporte pas ses ouvrages, (rappelons qu’il est fortement endetté depuis ses expériences désastreuses d’éditeur et d’imprimeur au milieu des années 1820). Il se tourne donc vers une activité journalistique plus rentable, collaborant notamment au Voleur, au Feuilleton des journaux politiques, à La Silhouette, à La Mode, à La Caricature ou au Temps. Il y fait insérer en prépublication des œuvres courtes, contes ou nouvelles surtout, ou encore des passages que l’on retrouvera dans des romans à venir (cf. une description de la Touraine dans La Silhouette qu’on retrouvera dans La femme de trente ans).

    Balzac a eu des relations de divers types avec les journaux. On les regroupera en deux grandes parties qui sont par ailleurs quasiment successives : Balzac acteur dans les journaux et Balzac critique de la presse de son temps.

    Balzac, acteur de la presse

    1/ Balzac a commencé dans ce milieu en tant que journaliste. Cette activité de l’écrivain se situe principalement en 1830. Il participe à des journaux littéraires avec Emile de Girardin, (un des plus célèbres directeurs de journaux de l’époque). Une partie des articles écrits alors n’est pas signée. Balzac sera notamment rédacteur en chef de La Caricature dont il écrit pour ainsi dire seul tout le 1er numéro (le prospectus). Ce journal d’abord journal-artiste (il met en relations des illustrations avec des textes à caractère littéraire) dérive sous l’impulsion de son responsable C. Philippon vers le journal satirique. Ce changement de perspective ne lui plaisant pas, Balzac finit par quitter la rédaction ; à l’époque, en travaillant pour un journal on doit en épouser les idées. Balzac évoque de la façon suivante la vie d’un journaliste dans Une Fille d’Eve (en 1839) : “En quittant le monde entre une heure et deux heures du matin, il revenait travailler jusqu'à huit ou neuf heures, il dormait à peine, se réveillait pour concerter les opinions du journal avec les gens influents desquels il dépendait, pour débattre les mille et une affaires intérieures. Le journalisme touche à tout dans cette époque, à l'industrie, aux intérêts publics et privés, aux entreprises nouvelles, à tous les amours-propres de la littérature et à ses produits.” Et poursuivant dans le même roman sur la difficulté, voir l’aberration du rôle du journaliste : “Il peignit vivement sa situation, raconta ses veilles, détailla ses obligations à heure fixe, la nécessité de réussir, les insatiables exigences d'un journal où l'on était tenu de juger, avant tout le monde, les événements sans se tromper, sous peine de perdre son pouvoir, enfin combien d'études rapides sur les questions qui passaient aussi rapidement que des nuages à cette époque dévorante.”

    2/ Balzac est aussi le premier feuilletonniste - on se situe là en 1836 - il a alors publié ce qui sont devenus aujourd’hui ses classiques, (La Peau de Chagrin, Eugénie Grandet, Le Père Goriot), devenant une figure incontournable du paysage littéraire. ‘La publication dans La Presse, en douze livraisons, du 23 octobre au 4 novembre 1836, de La Vieille Fille fait date : ce fut le premier roman à être publié sous la forme de ce qui était appelé à assurer le succès d'un Sue ou d'un Dumas : le roman-feuilleton.’  C’est aussi un feuilleton non achevé de Balzac qui sera à l’origine de l’idée de droit d’auteur en France. En effet, l’écrivain va se ‘brouiller avec Buloz, propriétaire de La Revue de Paris qui avait sans doute communiqué des épreuves du Lys dans la vallée pour une publication en Russie par la Revue étrangère, Balzac refusa de continuer à donner son texte et un procès s'ensuivit (le romancier obtint gain de cause le 3 juin 1836).’

    3/ En 1836, il devient aussi patron d’une revue La Chronique de Paris. ‘Poursuivant la chimère de posséder un périodique à lui, il rassembla des fonds auprès de sa famille et d'une amie, Mme Delannoy, et devint principal actionnaire de La Chronique de Paris. Il songeait à la collaboration d'auteurs de renom comme Hugo ou Gautier mais ce fut lui qui assura l'essentiel de la copie avec la publication, notamment, de La Messe de l'athée, de L'Interdiction, de Facino Cane, du début du Cabinet des Antiques. Les abonnements ne suivant pas, la société dut être dissoute, en juillet 1836, et 46000 francs s'ajoutèrent aux dettes antérieures.’ 
    Encore une fois, Balzac y écrit presque tout sous divers pseudonymes. Cette nouvelle faillite ne le décourage pourtant pas puisqu’il remet cela en 1839 avec La Revue parisienne (mensuelle et littéraire). Là encore, il la rédige seul ; cette revue est censée servir Balzac en tant que feuilletoniste ; elle est financée par un mécène. C’est dans ses pages qu’il publie l’article élogieux sur La chartreuse de Parme de Stendhal, article qui fait date dans l’histoire de la critique littéraire car souvent cité comme modèle.

    Balzac critique la presse

    1/ Balzac  va faire un portrait sans concession de la presse dans son roman Illusions perdues. Dans ce roman (En 1821, Lucien de Rubempré, poète, quitte Angoulême avec sa maîtresse pour aller chercher la gloire à Paris. Il est la risée de la haute société et est abandonné par sa maîtresse. Il se tourne alors vers le journalisme pour gagner de quoi vivre) on trouve quelques réflexions montrant les limites du métier à ce moment là. Balzac fait par exemple dire à un journaliste : “ un exemplaire refusé par le libraire à mon journal, je dis du mal d'un livre que je trouve beau!” ou bien évoque le peu d’indépendance de ce milieu qu’il connaît bien : “-- Blondet a raison, dit Claude Vignon. Le Journal au lieu d'être un sacerdoce est devenu un moyen pour les partis ; de moyen, il s'est fait commerce ; et comme tous les commerces, il est sans foi ni loi. Tout journal est, comme le dit Blondet, une boutique où l'on vend au public des paroles de la couleur dont il les veut. S'il existait un journal des bossus, il prouverait soir et matin la beauté, la bonté, la nécessité des bossus. Un journal n'est plus fait pour éclairer, mais pour flatter les opinions.”

    Et bizarrement (sic) cela lui vaudra de très mauvaises critiques dans la presse justement. ‘c'est Un grand homme de province à Paris  qui cristallise toutes les indignations et les invectives. On peut lire ceci dans le journal Le Corsaire : « Ce livre, dans lequel on n'entre que comme dans un égoût, ce livre tout plein de descriptions fétides, ce livre dégoûtant et cynique, est tout simplement une vengeance de M. de Balzac contre la presse. », et sous la plume de Jules Janin (critique notoire de Balzac) : « Jamais en effet, et à aucune époque de son talent, la pensée de M. de Balzac n'a été plus diffuse, jamais son invention n'a été plus languissante, jamais son style n'a été plus incorrect... ». La publication d'Un grand homme redouble les attaques portées à Balzac par la presse et plus particulièrement par les petits journaux ; ces critiques vont ternir durablement la réputation de Balzac. Illusions perdues, que Balzac considérait comme « l'oeuvre capitale dans l'oeuvre », sera peu rééditéé dans la seconde moitié du siècle, au regard d'autres romans comme La Peau de chagrin, La Cousine Bette ou Eugénie Grandet. (Mais à la fin du siècle, le roman fait partie, avec Le Curé de Tours, La Rabouilleuse, La Cousine Bette, de ceux que privilégient les lecteurs de gauche.’  )

    2/ Ces critiques ternissant son image ne vont pas l’empêcher de rediger une ultime charge, une sorte de pamphlet contre la presse, en 1842, Monographie de la presse parisienne,dans laquelle il se permet de conclure s’autocitant (il avait écrit cela dans Illusions perdues “-- Aussi, dit Blondet, si la Presse n'existait point, faudrait-il ne pas l'inventer ; mais la voilà, nous en vivons.” Qu’il reprend ainsi) :
    “Si la presse n’existait pas, il faudrait ne pas l’inventer.”


    Nathanaël GOBENCEAUX – 2008




    Notes

    i  Source : http://www.balzac-etudes.paris4.sorbonne.fr/balzac/index.php?section=2&part=2
    ii Source : http://www.balzac-etudes.paris4.sorbonne.fr/balzac/index.php?section=2&part=2
    iii  Source : http://www.balzac-etudes.paris4.sorbonne.fr/balzac/index.php?section=2&part=2
    iV  Un grand homme de province à Paris est le titre de la 2è partie d’Illusions Perdues
     V Source : http://www.balzac-etudes.paris4.sorbonne.fr/balzac/index.php?section=2&part=2



    Nathanaël Gobenceaux a suivi des études de géographie appliquées à la littérature (le récit de voyage en Italie, Michel Butor). Il est actuellement médiateur culturel au musée Balzac de Saché. Il tient aussi le blog BALZAC (par de petites portes).

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Tutti gli articoli

  • Introduzione alla Rubrica


    Uno spazio dedicato all’arte, che della cultura è ingrediente principale, tanto che spesso arte e cultura si identificano, assume in questa rivista una particolare rilevanza. Fatti quindi i migliori auguri a «Culture a Confine» e detto che per me è un onore essere stato chiamato a far parte della squadra, vorrei subito spendere due parole su un argomento di cui in questo momento mi preme molto parlare: la creatività come risposta alle situazioni difficili che purtroppo non mancano mai né dentro di noi né nel mondo che ci circonda.
  • LETTERATURA E MULTICULTURALISMO : IL CANONE / LITTERATURE ET MULTICULTURALISME : LE CANON (M. Bortolon)


    Le grandi opere d'arte sono universali. Quasi tutti sottoscriverebbero tale affermazione, almeno in teoria; come negare la portata universale del Faust di Goethe (forse l'europeo più tradotto negli altri continenti, a parte Omero e la Bibbia), dei drammi shakespeariani, di Joyce e Dante?

    Les grandes œuvres d’art sont universelles. Quasi tout le monde signerait une telle affirmation, du moins en théorie ; comment nier la portée universelle du Faust de Gœthe (peut-être l’écrivain européen le plus traduit dans les autres continents avec Homère et la Bible), des drames shakespeariens, de Joyce et de Dante. Les problèmes apparaissent peu après, quand on cherche à définir avec précision ce qui est universel et ce qui ne l’est pas.

  • PETITE BIBLIOTHÈQUE EUROPÉENNE (2) : L’Enfant Bleu d'Henry Bauchau


    L’Enfant Bleu, Henry BAUCHAU, Actes Sud, 2004

    Ce livre mérite qu’on s’y attarde….alors j’ai décidé de tenter de vous convaincre qu’il vaut la peine de prendre le temps de le lire. Je vous mets simplement en garde... il ne vous intéressera sans doute qu’à partir du moment où vous vous penchez sur des sujets tels que le pouvoir de la littérature, le langage poétique, le monde de l’enfance, de l’art, de la psychanalyse…en d’autres termes les domaines des sciences humaines tout particulièrement !

  • SUL MUSEO "QUAI BRANLY" (C. Palermo)


    Il 23 giugno 2006 Parigi ha inaugurato il museo Quai Branly. È passato più di un mese dall’evento, ma continua ad esserci una coda di più di un’ora quasi ogni giorno, davanti alle porte dell’edificio. Il progetto al di la delle polemiche che ha suscitato non lascia indifferenti.
  • UN’ESTATE ITALIANA ALLA “MAISON EUROPEENNE DE LA PHOTOGRAPHIE (C. Palermo)


    « La Maison européenne de la photographie » di Parigi ospita Un été italien, un’esposizione degli artisti italiani, che segnano l’identità artistica contemporanea del nostro paese nell’ambito della fotografia. I lavori recenti che questa mostra oggi riunisce affermano una vitalità e una creatività su cui si posa l’attenzione del pubblico con entusiasmo. Se la letteratura o il cinema italiani hanno già nutrito la produzione europea e hanno sempre ricevuto particolare attenzione, la produzione contemporanea italiana in questo settore riceve forse solo ora uno sguardo attento grazie a questo evento.
  • SEBASTIÃO SALGADO TERRITOIRES ET VIES (C. Palermo)


    Un omaggio alle diversità: così potrebbe essere definita l'opera fotografica di Sebastiao Salgado. In quello che è stato l'anno del Brasile, la Galleria Fotografica della Biblioteca Nazionale di Parigi ha allestito Territoires et vies, un lavoro che il fotografo brasiliano ha incentrato sull’evoluzione di terre e popoli. Alla ricerca estetica che ha caratterizzato tutta l'opera di Salgado, qui era associata un’indagine sull’uomo nel suo ambiente: territori, paesaggi, società come ritratti di un’evoluzione che è mostrata nei suoi contrasti.
  • ALCUNI APPUNTI PER UNA DISCOTECA POLIGLOTTA (L. Masi)


    Ovvero: come trovare buone canzoni non in lingua inglese senza doversi rifugiare nella musica etnica. Parte prima

    Il mercato obbliga spesso gli artisti pop non anglofoni a cantare le proprie canzoni in inglese, in cambio di qualche passaggio su MTV. Se per alcuni (come ad esempio gli scandinavi, per i quali l'inglese è quasi madrelingua) non sembra trattarsi di scelta forzata, per altri appare un tentativo patetico di conquistarsi qualche fan in più tra gli adolescenti “globalizzati”. Per far fare bella figura agli amanti della musica leggera che ancora amano ostentare (con o senza sussïego è affar loro) una conoscenza di realtà discografiche del tutto o quasi sconosciute ai propri compatrioti, mi permetto di segnalare qualche caso interessante di musicisti che non cantano in inglese.

  • LES PAGES MANQUANTES (A. Gobenceaux)


    …et si l’écriture n’était que la découverte de mes propres signes, de ma singularité perdue dans le chaudron commun, mon inlassable lutte, la résistance obstinée de tout mon être pour ne pas être l’autre ?

    Et si la lecture était indissociablement liée à cette quête singulière, repérage dans l’écriture de l’autre de ce qui me fait être moi : sortir, exister ?

  • BIBLIOGRAPHIE (1)


    Sur Michel Butor, G. Perec, L'espace littéraire, Voici les ouvrages du biblioforum liés à la littérature que nous avons mis en lignes ces derniers mois.
  • 3 ECRIVAINS VOYAGEANT EN ITALIE : Hippolyte TAINE, André SUARÈS et Jean GIONO (N. Gobenceaux)


    Le voyage en Italie a été, aux XVIIIè et XIXè siècles un itinéraire obligé pour les gens de culture. Stendhal, Chateaubriand, Zola et bien d’autres encore ont effectué ce voyage. Les trois auteurs présenté ici ont fait un périple dans la péninsule au moment où le « grand tour » commençait à laisser place aux débuts du tourisme, c’est-à-dire à la fin du XIXè et au début du XXè siècle.
  • PETITE BIBLIOTHÈQUE EUROPÉENNE (4) : Ouest de François Vallejo


    Parler d’un livre qui est paru il y a déjà plus d’un an en évitant les redites n’est pas chose facile. Pourtant ce livre mérite que l’on s’y arrête pour ceux qui ne le connaissent pas encore et que l’on y revienne pour ceux qui l’ont lu. François Vallejo est un auteur discret, qui prend son temps pour se faire une place dans le petit monde littéraire. La critique est unanime pour souligner son talent et c’est amplement mérité à la lecture de ce livre. Ouest est (déjà) son septième roman...
  • PETITE BIBLIOTHÈQUE EUROPÉENNE (5) : Les accommodements raisonnables de Jean-Paul Dubois


    Il est étonnant de voir que dans ce livre on retrouve tous les ingrédients disséminés dans l’ensemble de l’œuvre* de Jean-Paul Dubois et qui font la réputation de cet écrivain, sa marque de fabrique, son style, son empreinte. On retrouve la crise existentielle que traverse le personnage principal dans Kennedy et moi, la réflexion et le regard d’un étranger sur la société américaine (L’Amérique m’inquiète) et enfin la politique française de Une vie française. Jean-Paul Dubois est un auteur qui écrit depuis une vingtaine d’années maintenant
  • PETITE BIBLIOTHÈQUE EUROPÉENNE (7) : La plage du Chesil de Ian McEwan


    Après avoir passé son enfance à voyager pour suivre son père officier britannique, en autre en Extrême-Orient et en Allemagne, Ian McEwan a fait des études à l’université du Sussex. C’est durant les années 1970 qu’il publie ses premiers ouvrages, deux recueils de nouvelles qui paraîtront en France au début des années 1980 (mais curieusement pas dans leur intégralité). Ses sujets de prédilections sont surtout...
  • PETITE BIBLIOTHÈQUE EUROPÉENNE (8) : Chaos calme de Sandro Veronesi


    Sandro Veronesi encore méconnu en France est un auteur à succès dans son pays, l’Italie, où plusieurs de ses romans ont remporté des prix. Il a été traduits dans une quinzaine de langues. Il est né en 1959 à Florence, son frère Giovani est réalisateur. Chaos calme est seulement son troisième roman traduit en français après Vagualames en 1993 et La force du passé en 2000. Il s’est vu décerné le prix Strega en 2006 en Italie et les Prix Méditerranée et Médicis étranger en 2008 en France.
  • HONORE DE BALZAC ET LE JOURNALISME (N. Gobenceaux)


    Honoré de Balzac est principalement connu pour sa Comédie Humaine, qui représente ses œuvres presque complètes en quelque sorte. Presque car il a écrit aussi une dizaine de pièces de théâtre (le summum étant à l’époque d’avoir du succès sur les planches, vous imaginez que l’écrivain dont l’un des bonheurs était d’illustrer le nom de Balzac se soit donc lancé dans l’écriture de pièces, (malheureusement il n’eut pas vraiment le succès escompté, et lorsqu’il s’en approchat, la révolution de 1848 vint faire avorter tout cela)).
  • EXPOSITION « QUINTET » AU MUSEE D’ART CONTEMPORAIN DE LYON


    Stéphane Blanquet, Francis Masse, Joost Swarte, Gilbert Shelton et Chris Ware.
    5 auteurs de bande dessinée Depuis sa création, le Musée d’art contemporain de Lyon (Mac Lyon) s’est intéressé à la bande dessinée, en proposant en 1984 des murs peints dans les rues de Lyon, suivi deux ans plus tard de 17 illustrations sur les camions de collecte des ordures ménagères du Grand Lyon, et plus récemment, en cette fin de millénaire, avec l’organisation de deux festivals : Cent millions d’images et Cent millions d’étoiles. C’est dans cette continuité que le Mac Lyon présente aujourd’hui l’exposition Quintet

  • ETAT DES LIEUX D’UN CINEMA EUROPEEN (D. Goulois)


    Peut-on parler aujourd’hui d’un cinéma Européen ? Cette question est bien légitime à l’heure où l’on pose les premières fondations d’une politique européenne commune à grande échelle. Pour le moment, à la vue du bilan que l’on peut dresser de l’année qui vient de s’achever, c’est encore prématuré. Même s’il existe des collaborations entre pays européens celles-ci ne sont pas encore suffisantes pour parler d’une réelle politique commune de production de films. D’ailleurs...






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