vai alla home page
versione italiana versione francese



Les pages présentées ici ont pour sujet l'Europe comme ensemble ; cohérent ou pas ? 

La géographie du football européen (1) : L'EUROPE DE LA FIFA (N. Gobenceaux)



  • On parle beaucoup de l’Europe, son identité, ses limites, la Turquie à intégrer ou non à l’Union Européenne. Mais pour la FIFA, qu’est-ce que l’Europe ? La Fédération Internationale de Football Association a elle aussi défini son Europe, avec ses limites et ses contradictions. Pour cet organisme, l’Europe va largement au delà de l’Union Européenne (pays en rouge sur la carte). Et même si l’UE continue de s’agrandir, on notera que certains pays classique du football européen n’en font pas partie comme l’ex-Yougoslavie (aujourd’hui Croatie / Serbie-Montenegro…) ou la Russie (en Blanc sur la carte). D’autres pays très en vue dans les championnats d’Europe et coupes du monde actuels sont aussi absents de cette Europe institutionnelle : L’Ukraine et la Turquie. Cette dernière nation pose d’ailleurs, et posera encore, débat : fait-elle partie de l’en Europe ? Si on consulte un atlas, on remarquera que c’est le détroit du Bosphore qui est la limite séparant le pays en deux parties, une européenne et l’autre asiatique. Outre la Turquie, on retrouve un certain nombre de pays appartenant à la FIFA alors qu’ils sont considérés comme appartenant au continent asiatique. Ainsi la Géorgie, l’Azerbaïdjan, l’Arménie et le Kazakhstan appartiennent à tel ou tel continent en fonction qu’on les considère géopolitiquement ou sportivement. La question de l’Israël est différente : géopolitiquement, ce pays peut-il être rattaché au Moyen-Orient auquel il appartient pourtant géographiquement ? La définition de l’Europe est une chose difficile, on le savait. La FIFA propose elle aussi sa propre géographie de notre continent, qui est loin d’être en accord avec celle de l’Union Européenne.

    N. Gobenceaux - Février 2008

    Nathanaël Gobenceaux, géographe, travaille sur les relations entre géographie et littérature et plus particulièrement sur les "récits de Voyages" de Michel Butor.
    A voir aussi : La réunification du championnat allemand
     


    -------------------

Tutti gli articoli

  • IL MITO NELLA CULTURA OCCIDENTALE (M. Bortolon)


    Popoli e culture da sempre hanno i loro miti. Nessuna società a noi nota ne è priva, fra le centinaia e migliaia che hanno popolato il pianeta nei millenni; a parte, forse (ma la tesi è molto dubbia), la nostra.
    Il dubbio, si può dire, è la norma, in quanto nello studio dei miti le incertezze e i disaccordi fra gli esperti sono assai numerosi, anche più di quanto non accada nei campi (già paurosamente controversi) della letteratura e della storia delle religioni. Alcuni punti fermi si possono trovare. Il mito (che in greco vuol dire parola, discorso) è una narrazione che svolge diverse funzioni: conoscitiva, sociale, sacrale. Ma già a questo livello è possibile fare delle obbiezioni…

  • EUROPE, ATLANTIQUE, CULTURE (Kenneth White)


    Kenneth White, poète, écrivain et essayiste, président-fondateur de l’Institut international de géopoétique (www.geopoetique.net) “Europe, Atlantique, culture” Texte tiré de la livraison 2005 de la brochure annuelle éditée par l’Institut international de géopoétique à l’intention de ses adhérents, Europe et géopoétique.
  • APERÇU SUR L’HISTOIRE DE L’INFLUENCE DE LA CULTURE FRANÇAISE SUR LA CULTURE ROUMAINE (billet roumain par M. Marginean)


    D’un point de vue culturel, les relations entre la Roumanie et la France apparaissent en 1699, quand fut publié par Nicolae Milescu-Spãtaru le premier document théologique chrétien écrit en langue latine. De plus, les chroniqueurs Miron Costin et Dimitrie Cantemir (1), deux des principaux écrivains de langue roumaine, utilisent beaucoup de mots d’origine française. Les relations culturelles avec la France crurent du fait de la nécessité de faire des traductions littéraires du français au roumain et de faire une bibliothèque avec des livres français.
  • EXCEPTION ET DIVERSITE CULTURELLE : L’AUDIOVISUEL AU CENTRE DES PREOCCUPATIONS EUROPEENNES. (1986-1998) (Yannick Sellier)


    Depuis les années 1980, le statut ambigu de la radio et de la télédiffusion pose problème aux Européens. Une analyse rapide des discours laisse supposer que, d’une manière générale, la Commission européenne fonde son intervention en tenant compte, plus volontiers, de la dimension matérielle de l’audiovisuel (entreprises de production, canaux de diffusion), tandis que les Etats- membres, la France en particulier, pensent leurs actions en fonction de sa dimension immatérielle (art, culture, identité). L’étude des archives nationales et de la presse fait apparaître une articulation de ces deux dimensions qui évolue au fur et à mesure des grandes négociations européennes (discussion des programmes de soutien) et internationales (GATT et AMI).
  • Des racines romaines et chrétiennes de l’Europe pour Michel Butor


    A la fin d’un entretien sur le thème de l’atlas est venue cette question :
    En ce moment, on parle beaucoup des racines chrétiennes de l’Europe. On peut admettre ces racines chrétiennes, mais il ne faut pas oublier que les Chrétiens se sont eux-mêmes basés sur les temples païens romains, donc les racines de l’Europe ne seraient-elles pas plus romaines que chrétiennes ?
    Michel Butor nous a livré une longue réponse que voici :

  • LES EUROPEENS SELON HONORE DE BALZAC (N. Gobenceaux)


    Balzac a voyagé, un peu ; ce ne fut pas ce qu’on appelle un grand voyageur, mais il traversa tout de même l’Europe, une fois pour aller rejoindre Mme Hanska à Saint-Pétersbourg, une fois pour rejoindre Mme Hanska chez elle, en Ukraine (la Pologne à l’époque), à Wierzchownia. Cette Mme Hanska fit voyager Balzac ; ils se retrouvèrent à Genève, à Vienne, à Dresde.






Dossier | Contatti | Manifesto | Redazione|
Copyright © 2003 cultureaconfine.org - periodico trimestrale - all rights are reserved
anno 2007 n.0
Amministrazione