vai alla home page
versione italiana versione francese



1 ville - 1 écrivain

Le principe de cette rubrique est de proposer des textes d'écrivains sur une ville européenne de leur choix. L’idée est de proposer ainsi une sorte de galerie de portraits d’un certain nombre de villes qui font l'Europe.

En espérant que vous serez intéressés par notre projet, veuillez recevoir nos amitiés littéraires les plus sincères.

La rédaction de Culture a confine


Si vous êtes intéressé par notre projet et que vous voulez nous envoyer vos textes, ou si vous voulez des renseignements supplémentaires, vous pouvez nous contacter à l’adresse suivante : n.gobenceaux@cultureaconfine.net.


TARENTE vers 349 av.JC - Platon (Le voyage de Platon en Italie, extrait)

  • DESCRIPTION DE TARENTE.


    TARENTE est plus vaste et plus peuplée qu'Athènes. Elle est, après Syracuse, la première des villes d'Italie et de Sicile. Parmi les villes de la Grèce, elle serait la première.
    L'enceinte de la ville représente un triangle qui a son sommet placé entre l’orient et le midi la base est le seul côté qui se lie avec !a terre; les deux autres sont baignés par la mer. En venant de l'Attique on voit ce côté rentrer dans un détroit qui sépare Tarente de l’Eobolie, et qui ensuite se développant, forme un des ports les plus vastes et les plus sûrs que l'on connaisse. Dans ce golfe, vis-à-vis Tarente, se décharge le petit fleuve Galesus, appelé Eurotas par plusieurs.

    Une île ferme l'entrée du port, et dans cette ile il y a un fort qui communique à la ville par le moyen d'un pont. Il y a aussi dans le fond de la rade un autre pont qui joint la ville au promontoire du continent oppose. A la tête du pont, il y a une porte par laquelle passent tous ceux qui arrivent par mer à Tarente. Quand on est sur le pont qui réunit le fort à la ville, il se présente trois larges rues, le long desquelles on aperçoit à la fois les plus grands édifices publics; d'un côté le temple d'Hercule, le théâtre, le temple de Neptune, le grand cirque et le temple de Mercure. Au milieu est le Forum de l'autre côté sont les bains et le Muséum.
    Les chefs-d'œuvre des beaux-arts abondent à Tarente comme dans Athènes et à Corinthe partout des peintures parlantes, des statues animées, des édifices qui réunissent la simplicité l'élégance et la pompe.
    Néarque me fit observer les portiques qui sont dans le Forum. Ils sont remplis de sculptures qui y présentent l'histoire de Phalante vous diriez qu'il ne leur manque que la vie. Vous voyez, dans un angle, ce chef intrépide des Parthéniens, qui dévoile à ses compagnons d'infortune la réponse de la Pythonisse, et qui les exhorte à s'arracher enfin à la honte et au malheur en conquérant les nouvelles contrées qu'Apollon leur avait promises. Dans un autre angle on voit Phalante ses compagnons, battus par la tempête sur les rivages des Messapiens. L'oracle leur avait dit qu'ils trouveraient une nouvelle patrie dans les lieux où Phalante aurait été mouillé par les eaux tombées d'Etra pendant que le ciel serait serein. La promesse était ambiguë; et de telles promesses ne suffisent point à des malheureux sauvés d'un naufrage. On voit Phalante accablé par le désespoir, assis a terre, posant sa tête sur les genoux de sa femme, nommée Etra. Etra pleurait, et ses larmes mouillaient la tête de Phalante.–Voilà l'oracle accompli. Phalante et les siens prennent courage. Ils envoient des députés aux anciens habitants de la contrée, pour leur demander un asile tranquille et sûr, avec la faculté de cultiver les terres qui leur étaient superflues. Les anciens habitants dédaignèrent une poignée de malheureux, qui. n'étaient que les débris d'une tempête.
     

    *POLYBE,VIII, prétend que ce nom vient de la colonie Spartiate. C'était la coutume des colonies de donner à la
    nouvelle patrie le nom que portait l'ancienne. Virgile a tiré de cet usage des traits les plus pathétiques de son poème.
     

    Cuoco, Vincenzo (1770-1823). Le voyage de Platon en Italie (extrait)



Tutti gli articoli

  • BERLIN 64 - Michel Butor (texte)


    C'était peu après l'érection du Mur. La Fondation Ford, désireuse d'attirer l'attention sur cet événement, avait eu l'idée d'inviter pour un an dans l'ancienne capitale, fendue alors comme un vieux tronc d'arbre, un certain nombre d'artistes, musiciens et même écrivains de diverses nationalités. J'ai eu la chance d'être proposé. Ma situation financière n'était guère brillante; nous habitions avec nos trois filles dans un petit appartement du XVème arrondissement. J'ai accepté avec reconnaissance.
  • TARENTE vers 349 av.JC - Platon (Le voyage de Platon en Italie, extrait)


    TARENTE est plus vaste et plus peuplée qu'Athènes. Elle est, après Syracuse, la première des villes d'Italie et de Sicile. Parmi les villes de la Grèce, elle serait la première. L'enceinte de la ville représente un triangle qui a son sommet placé entre l’orient et le midi la base est le seul côté qui se lie avec !a terre; les deux autres sont baignés par la mer.
  • ATHENES 1832 – A. De Lamartine (Le voyage en Orient, extraits)


    A mesure que nous descendions vers le fond de la vallée profonde et déserte qu’ombrage le temple de Thésée, le Pnyx, l’Aréophage et la colline des Nymphes, nous découvrions une plus vaste étendue de la ville moderne, qui se déployait sur notre gauche, semblable à tout ce que nous avions vu ailleurs. – Assemblage confus, vaste, morne, désordonné, de huttes écroulées, de pans de murs encore debout, de toits enfoncés, de jardins et de cours ravagés, de monceau de pierres entassées, barrant les chemins et roulant sous les pieds ;
  • PALMA DE MAJORQUE 1838 - G. Sand, (Un hiver à Majorque, extrait)


    Nous arrivâmes à Palma au mois de novembre 1838, par une chaleur comparable à celle de notre mois de juin. Nous avions quitté Paris quinze jours auparavant, par un temps extrêmement froid ; ce nous fut un grand plaisir, après avoir senti les premières atteintes de l’hiver, de laisser l’ennemi derrière nous. À ce plaisir se joignit celui de parcourir une ville très caractérisée, et qui possède plusieurs monuments de premier ordre comme beauté ou comme rareté.
  • FLORENCE 1840 – A. Dumas (Une année à Florence, extraits)


    Pendant l'été Florence est vide. Encaissée entre ses hautes montagnes, bâtie sur un fleuve qui pendant neuf mois ne roule que de la poussière, exposée sans que rien l'en garantisse à un soleil ardent que reflètent les dalles grisâtres de ses rues et les murailles blanchies de ses palais, Florence, moins l'aria cattiva, devient comme Rome une vaste étuve du mois d'avril au mois d'octobre ; aussi y a-t-il deux prix pour tout : prix d'été et prix d'hiver.






Dossier | Contatti | Manifesto | Redazione|
Copyright © 2003 cultureaconfine.org - periodico trimestrale - all rights are reserved
anno 2007 n.0
Amministrazione